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Ding ding dong !... Méziane retrouve ses réflexes d'antan. Il sonne la cloche, la même qu'en 1973 car Hacène l'a récupérée au départ des Pères Blancs. Accompagné de Hacène devenu enseignant à Isly-Moussi et de son directeur, je me dirige vers le bâtiment...
En classe Le directeur nous invite d'abord dans son bureau et nous informe que l'école comprend 13 classes et 15 enseignants, lui-même étant déchargé de classe. Puis il nous fait visiter une salle de classe-type décorée de travaux d'élèves. Chacun peut...
A la cantine Après les photos de groupes, on se réunit tous dans la cantine. C'est impressionnant. C'est bien la première fois que mes élèves se rassemblent en si grand nombre depuis mon départ en 1973. Ils ont bien changé... et moi aussi. Chacun ressent...
C'est maintenant le temps des discours. Smaïl et Ramdane me souhaitent la bienvenue. Le premier me rappelle ses séjours en Bretagne en 1983 et 1991. Le second raconte mon arrivée aux Ouadhias en 1970. Quant à moi, je retrace les grandes lignes de mon...
Puis vient le temps des souvenirs. Méziane me témoigne devant ses camarades son infinie reconnaissance par ces paroles : "Grâce à vous, j'ai été éduqué. Vous étiez mon deuxième papa". ou encore : "Et puis je me souviendrai toujours des colis que vous...
Récréation football On ne pouvait pas terminer cette journée sans faire un match de foot. Mes anciens tentent de former deux équipes de volontaires. Mais ce n'est pas facile, les esprits s'animent durant quelques instants. C'est ça l'entente kabyle !...
En 1971-72, j’enseignais dans deux classes de CM 1. Cette année-là, André rejoignit le poste de Taguemount pour faire équipe avec Gérard et Robert. Je restai donc avec Paul. Nous continuâmes à nous rencontrer régulièrement. Il nous arrivait parfois de...
C’est en Septembre 1970 que je quittais Janzé, petite commune de l’ Ille et Vilaine peuplée aujourd’hui de 7 000 habitants. Je venais de terminer mon année au centre de formation pédagogique de Rennes et, en tant que coopérant enseignant, je fus initialement...
Normalement, j’aurai dû quitter la Kabylie puisque mon temps de coopération était achevé. Mais les Pères m’invitèrent à rester un an de plus sachant que leur école allait être fermée au terme de l’année. Et comme la Kabylie m’avait envoûté, j’acceptai...
Nouvelle récréation Après avoir bien déjeuné, nous prenons l'air pour la digestion. Cela eut été une erreur que de ne pas profiter du soleil, n'est-ce pas ? Les discussions reprennent de plus belle. Des tas de souvenirs enfouis remontent à la surface,...
Cette année-là aussi, au cours des vacances de Pâques, nous partîmes dans le désert jusqu’à Tamanrasset sur les pas de Charles de Foucauld. A partir de Aïn-Salah, le trajet se fit en auto-stop. Un touareg serviable nous prit en charge jusqu'à Tamanrasset....
Tout autour de moi, sur des collines perchés, de nombreux villages aux maisons blotties les unes contre les autres dominaient des vallées voilées de brume. Celle-ci, au fur et à mesure que le soleil montait, partait à l’attaque des pentes couvertes d’oliviers....
Ouadhias-villages s'est également transformé. Deux d'entre eux : Taourirt-Abdallah et Aït-Abdelkrim ont subi l'exode des habitants vers la vallée. De nombreuses maisons traditionnelles aux toits de tuiles, usés par l'érosion que les chutes de neige historiques...
Cette dernière année, j’enseignai dans les deux classes de CM 2 qui restaient et j’emmenai mes élèves avec ténacité vers cet examen de 6ème qu’heureusement beaucoup obtinrent. Puis, en tant que directeur administratif, je fus chargé, par la Direction...
Cette année (1970-1971), je fis classe en CE 2 et en CM 1. Je me souviens encore que j’avais 42 élèves en CE 2 ce qui était beaucoup pour une première année d’enseignement. Pour leur apprendre à parler français, j’utilisais des figurines que je déplaçais...
Ma première année fut une année d’acclimatation, d’observation et d’adaptation. Je dus me familiariser avec un relief et un paysage qui n’étaient pas ceux de ma Bretagne natale, avec un peuple fier aux coutumes différentes. Pour nous comprendre, la langue...
Le second élève s'exécute à son tour. Il a l'air de trouver cela facile. Mais il n'a pas vu que j'avais changé la consigne. J'interviens en lui montrant le signe de l'opération. Réaction immédiate. Il cherche, trouve, justifie. A nouveau applaudissements...
Et voilà que tout à coup, une idée jaillit du groupe : "Fais-nous une leçon comme autrefois !" Me voilà bien embarrassé mais je relève le défi. J'improvise un cours d'orthographe sur le son [g]. Les anciens jouent le jeu, répondent aux questions, répètent....
Après le petit déjeuner, Robert me conduisit aux Ouadhias. Si les deux communes sont proches à vol d’oiseau, par la route la distance est nettement plus grande. Cependant on a tout le loisir d’apprécier le paysage qui varie un tant soit peu à chaque détour...
BILAN Et voici qu'arrive l'heure du bilan. On me demande gentiment de quitter la pièce car le groupe doit délibérer. J'en profite alors pour prendre, de la cour, quelques clichés du paysage local. Ici le village d'Aït Berdjal sur fond de Djurdjura. Convenez...
Sur la cour, dans l'oued ou bien au foot à Taguemount-Azouz, que de clichés intéressants à découvrir ! -ça fait quelque chose de se revoir ainsi sur ces photos quand on avait 11 ou 12 ans ! me dit-on par-ci, par-là. Et quand on ne se reconnaît pas, eh...
Arrivé à Alger, j’appris que je n’allais plus à Boufarik, mais en Grande Kabylie, plus précisément à l’école des Pères Blancs des Ouadhias. Le trajet se fit de nuit en 2 CV conduite par un Père de Taguemount-Azouz. J’eus la nette impression, en fin de...
De nouveau en classe J'invite tous les présents à se rassembler dans la classe pour une séance de travaux pratiques. Thème : exposition de photos anciennes et de quelques poèmes personnels. Objectif à atteindre : se reconnaître et reconnaître les camarades...
LES PREMIERS ARRIVANTS Le 11 Mai 2007, à l'initiative de Hacène et ses amis, un rassemblement festif eut lieu à l'école d'Isly Moussi à Ouadhias-Villages. Un soleil radieux promenant sa silhouette dans le ciel bleu de Kabylie nous inondait de sa lumière...
à Ouadhias : avec le père de Hacène, aujourd'hui retraité mais que j'ai connu la première fois l'été 1971, au retour de ma première année d'enseignement en Algérie lorsqu'il tenait un bistrot au 54 rue de la Croix-Nivert dans le 15ème. Je m'étais fait...